[l'italie] un vaste scandale
« Attentat à la démocratie » : c’est ainsi que le quotidien La Repubblica a qualifié cette affaire « d'espionnage illégal », qui aurait concerné des « dizaines de milliers de personnes ». Des députés de l'opposition et de la majorité ont sommé jeudi Romano Prodi de s’expliquer sur ce scandale, mis à jour par l’arrestation mercredi de 21 personnes, dont un ancien dirigeant de Telecom Italia, Giuliano Tavaroli, et onze policiers et carabiniers.
Les 21 personnes sont toutes soupçonnées d'avoir participé à une « association de malfaiteurs » impliquée dans un réseau d'écoutes illégales pour recueillir des informations confidentielles sur plusieurs milliers de personnes. Giuliano Tavaroli, responsable à l'époque des faits des systèmes de sécurité chez Telecom Italia, et Emanuele Cipriani, responsable d'une officine de détectives privés à Florence, sont accusés d'avoir été à la tête de ce système installé « à partir de 1997 ».
A l’origine, ce système a été mis en place pour contrôler les employés de Telecom Italia et de Pirelli, deux des plus grands groupes italiens, puis il se serait développé pour toucher des politiques, des hommes d'affaires, des entrepreneurs, des joueurs de football ou des personnalités du spectacle.
Selon les motivations des mandats d'arrêt dont les journaux italiens ont diffusé de larges extraits, les « données » recueillies et conservées constituaient « un instrument évident de pression, de conditionnement, de menace et également d'extorsion concentrée dans les mains d'un groupe restreint de personnes ».
Les révélations sur ce système d'écoutes interviennent quelques jours après la démission du patron de Telecom Italia, Marco Tronchetti Provera, en délicatesse avec le gouvernement de Romano Prodi à la suite de l'annonce d'un projet visant à restructurer le groupe, privatisé en 1997.
Marco Tronchetti Provera, qui est toujours patron de Pirelli (pneus, immobilier, technologies), n'a pas été placé sous enquête par le parquet de Milan mais les journaux rappellent que Giuliano Tavaroli était l'un de ses principaux collaborateurs.
Les 21 personnes sont toutes soupçonnées d'avoir participé à une « association de malfaiteurs » impliquée dans un réseau d'écoutes illégales pour recueillir des informations confidentielles sur plusieurs milliers de personnes. Giuliano Tavaroli, responsable à l'époque des faits des systèmes de sécurité chez Telecom Italia, et Emanuele Cipriani, responsable d'une officine de détectives privés à Florence, sont accusés d'avoir été à la tête de ce système installé « à partir de 1997 ».
A l’origine, ce système a été mis en place pour contrôler les employés de Telecom Italia et de Pirelli, deux des plus grands groupes italiens, puis il se serait développé pour toucher des politiques, des hommes d'affaires, des entrepreneurs, des joueurs de football ou des personnalités du spectacle.
Selon les motivations des mandats d'arrêt dont les journaux italiens ont diffusé de larges extraits, les « données » recueillies et conservées constituaient « un instrument évident de pression, de conditionnement, de menace et également d'extorsion concentrée dans les mains d'un groupe restreint de personnes ».
Les révélations sur ce système d'écoutes interviennent quelques jours après la démission du patron de Telecom Italia, Marco Tronchetti Provera, en délicatesse avec le gouvernement de Romano Prodi à la suite de l'annonce d'un projet visant à restructurer le groupe, privatisé en 1997.
Marco Tronchetti Provera, qui est toujours patron de Pirelli (pneus, immobilier, technologies), n'a pas été placé sous enquête par le parquet de Milan mais les journaux rappellent que Giuliano Tavaroli était l'un de ses principaux collaborateurs.
lefigaro.fr
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